Le quartier de Saint-Germain-des-Prés n'arrête plus d'accueillir de nouvelles tables et la Brasserie des Arts fait partie de celles-ci. Véritable brasserie parisienne qui entend bien devenir une institution du quartier, la Brasserie des Arts est ouverte du matin au soir en service continu, avec ou sans réservation. Et si la mention des termes brasserie parisienne de la rive Gauche vous évoque un service désagréable et expéditif, soyez rassuré : ici, il n'en est rien, bien au contraire.
Dotée d'une terrasse en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, la Brasserie des Arts est incarnée par Jérémy Quélin et la jeune cheffe Valentine Davase, l'une des figures de proue de la nouvelle scène culinaire parisienne. Cette dernière y met à l'honneur les plats traditionnels français, portés par une cuisine de marché locale et sans fioritures.
La décoration d'inspiration Art Nouveau, œuvre de l'architecte Jessica Mille, regorge d'une multitude de détails qui font la différence, comme cette fabuleuse fresque murale en velours, et ces chaises à l'assise en forme de cœur de velours jaune. Jusqu'aux assiettes au charme fou, dessinées par l'artiste, et aux arches à l'intérieur du restaurant, en référence à l’ancienne église qui se trouvait là jusqu’en 1650.
Autre figure forte du restaurant, la cheffe. Après un passage à l’Espadon, la table étoilée du Ritz et la création du fameux food truck Le Réfectoire, Valentine Davase se frotte donc à tout autre chose, infusant sa patte créative et contemporaine dans les grands classiques de la haute cuisine française.
A la carte ou sur le semainier, en formule déjeuner (29€ entrée/plat ou plat/dessert ; 36€ entrée/plat/café gourmand) ou au menu, des plats classiques mais parfaitement exécutés, twistés par la saisonnalité et le retour du marché. L'été verra ainsi débarquer les beignets de fleurs de courgettes, l'hiver le poulet chasseur, et en ce moment, des plats réconfortants à base de champignons comme ce généreux champignon farci (12€) au cochon et gratiné au comté.
Mais l'automne, c'est aussi la saison du foie gras de fin d'année, réalisé ici maison (22€) et accompagné d'un chutney de poire ; des belles viandes comme ce filet de bœuf charolais (35€) d'une tendreté à se damner, sauce aux trois poivres et son bol de pommes paille ; sans oublier le cordon bleu maison (21€) qui pourrait nous faire traverser la capitale du nord au sud pour retourner le dévorer, avec son cœur de cantal coulant et sa tombée d'épinards. La crème brûlée maison (9€) nous ramène, quant à elle, vers nos plus beaux souvenirs d'enfance.
A la Brasserie des Arts, il est également possible d'y boire son petit café du matin, d'y engloutir un croque-monsieur sur le pouce durant l'après-midi, de s'accouder au comptoir entre copains pour un apéro sur le vif à grand renfort de vins nature, de poursuivre la soirée au sous-sol où se cache un bar speakeasy au look 70's épatant, avec miroirs des murs au plafond et moquette à motif psychédélique... avant de repartir vers d'autres aventures parisiennes !
Ce test a été réalisé dans le cadre d’une invitation professionnelle. Si votre expérience diffère de la nôtre, merci de le signaler dans les commentaires.
Lieu
Brasserie des Arts
28 Rue Saint-André des Arts
75006 Paris 6
Site officiel
www.brasserie-des-arts.com