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· Publié le 27 février 2009 à 16h35
Avis aux amateurs de vieux bistrots où bonne cuisine et convivialité font recette. Tous les gourmands s'accorderont à dire que celui-ci atteint l'apogée de cette bien heureuse alliance. Générosité, qualité et festivités sont au menu. A vos estomacs !
En plein centre de Paris, la rue Quincampoix fait montre d'écrin où se loge une pierre précieuse à l'état brut. Le lieu, simple et sans prétention, comprend une modeste terrasse bien vite remplie. On attend plus que l'été pour y siroter une menthe à l'eau. C'est le genre d'endroit où tous les milieux se confondent et on aime ça. A peine entré, le vin, exposé dans des caisses empilées, annonce vite la couleur. Bois sombre et couleur rouge confèrent au comptoir allure et chaleur. Mobilier typique de bistrot, on n'en fait pas trop. Température ambiante : les murs sont placardés d'affiches de spectacles, de galerie d'exposition marquant l'esprit du Bistrot Beaubourg, éclectique, humain et théâtral. On parle fort, se pousse du coude, rit à plein poumon. Ici c'est ambiance familiale et boutades à la pelle. Je lance l'appel : à bas le « Client est roi » , honneur à la justesse de politesse.
Pour quasi une bouchée de pain, le plat du jour vous est proposé, selon arrivages, aux alentours de 7,5O euros. De belles pièces du boucher, une carte plutôt garnie tout comme l'assiette. On ne se moque pas de nous sur la contenance, cuisine réconfortante ! On a testé leur rumsteck sauce au poivre et le tartare. Tendre pour l'un, frais et bien aromatisé pour l'autre, que demander de plus ? On y est retourné, puis on s'est dit que la bavette aux échalotes était tentante, ça n'a pas raté ! La viande est vraiment de qualité. Il faut juste arroser le tout d'un bon petit rouge parmi la gamme intéressante du Bistrot Beaubourg et le tour est joué ! Après le Centre Pompidou, rien de mieux pour remplir votre panse. On s'en sort largement avec un ticket moyen à 15 euros. Coup de cœur assuré.