"Nous nous prenons de plein fouet le virus" témoigne Carole, propriétaire du restaurant Les Climats dans le 7ème arrondissement de Paris, désemparée. "Après des mois et des mois de ralentissement de l’activité dû aux gilets jaunes et à la grève", c'est désormais le fléau de l'épidémie de coronavirus qui empêche tous les commerces de fonctionner.
Lors de l'annonce de la fermeture des commerces non essentiels le 14 mars 2020, l'agitation était déjà au rendez-vous. Les restaurateurs, comme Carole, se sont retrouvés pris de court par le gouvernement. "Nous prévenir à 20h pour minuit, nous n'avons pas eu le temps d'anticiper. Nous avions des quantités périssables énormes. La plupart des denrées à été donné au personnel".
Pour d'autres, une cellule de crise à immédiatement été mise en place. C'est le cas de Christophe qui possède 4 boutiques Terre de Café à Paris. "On a stoppé toutes les commandes et j'ai dû mettre 90% de mon équipe au chômage" rapporte t-il. Il ajoute: "On a rapatrié nos stocks à l'entrepôt et on l'a mis à disposition des commandes qui seront faites sur internet".
Pour faire face à cette période compliquée en France, le gouvernement a dores et-déjà annoncé des reports de charges ainsi que des aides pour tous les restaurateurs particulièrement frappé par la crise du coronavirus. "L’Etat a été à la hauteur de nos attentes. Nous faisons partie de la branche qui est très touchée et les aides proposées sont évidemment les bienvenus" déclare Carole. Des mesures qu'apprécie également Christophe car comme il l'affirme,"s'il n'y avait pas eu ces mesures, on était mort".
Mais le scénario pourrait bien tourner court pour d'autres restaurateurs qui risquent de mettre la clé sous la porte comme en témoignaient certains au lendemain de l'annonce de fermeture des commerces non essentiels.