Cuisine italienne par Giovanni Passerini sous une splendide verrière à l'Hôtel des Grands Boulevards

C'est une adresse secrète, bien dissimulée sur les tonitruants Grands Boulevards. Au fond d'un petit passage verdoyant se cache l'Hôtel des Grands Boulevards, charmant hôtel aménagé dans un bâtiment datant de la Révolution française. Passées les portes vitrées, au fond d'un couloir feutré, une magnifique verrière abrite, dans la cour baignée de lumière naturelle, le restaurant de l'hôtel de 4 étoiles. 

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Menu de réveillon du Nouvel An 2025 au restaurant de l'Hôtel des Grands Boulevards 
150€ par personne

Coupe de champagne ou NYE cocktail
Gougère 

Antipasti di Capodanno

Vichyssoise et noisettes 

Stracciatella
Carpaccio de radis, caviar Osciètre 

Foie gras au torchon
Gel de yuzu, sauce d'anchois 

Entrées 

Ravioli del Plin 
Potimarron, noix, romarin, sabayon au miso et truffe noire 

Noix de Saint-Jacques
Chou-fleur, citron et cerfeuil 

Plat 

Poularde rôtie
Pleurotes, bergamote, sauce au vin jaune 

Desserts

Sgroppino
Sorbet citron, vodka, prosecco

Tiramillefeuilles

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A l'origine de la carte, une figure connue de la gastronomie parisienne, le chef italien Giovanni Passerini, gratifié d'éloges et encensé pour son restaurant italien Passerini, dans le 12e arrondissement. On retrouve d'ailleurs, à la carte du restaurant de l'Hôtel des Grands Boulevards, certaines spécialités du chef transalpin, comme ces fabuleuses trippa alla romana (21€), des tripes de bœuf, pecorino et menthe fraîche à mettre dans toutes les bouches, mêmes celles qui n'ont pas d'appétence particulière pour les abats. 

Ici aussi, le restaurant revisite les grands classiques de la cuisine italienne, exécutée avec adresse et élégance par la cheffe Mariola Cid Corral. Bien sûr, le sourcing, le circuit court et la saisonnalité des produits frais qui défilent en cuisine priment, et le tout se ressent dans l'assiette, comme avec cette tartelette aux asperges vertes (19€), les premières de la saison, relevées de graines de sésame torréfiées ; ces belles charcuteries italiennes (19€) ou encore ce bouillon d'artichaut (25€) et gnudi, des petites boules de ricotta, parmesan, semoule et épinards. 

La gastronomie italienne dévoile aussi ses plus beaux atouts à travers des belles bêtes, viandes et poissons, qui s'expriment aux côtés de produits de la Botte et d'autres pays ensoleillés. Les fusilli au ragù de canard de Challans (27€), surmontées d'estragon, d'olives et de parmesan, nous envoient balader sous le cagnard de Toscane ; la queue de lotte (32€), relevée d'une émulsion de piquillos, de basilic, et assortie de pousses de brocolis snackés et de guanciale, ce beau bout de bidoche cochonne, nous ferait presque chercher un vol express vers l'Ombrie.

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Bien sûr, on accorde le tout d'un bon pif, subtilement conseillé par la sommelière du restaurant, d'un cocktail créatif ou d'un mocktail rafraichissant. Des breuvages que l'on retrouve d'ailleurs un peu plus haut, au dernier étage de l'hôtel des Grands Boulevards, sur un petit rooftop avec vue sur les toits de Paris, Le Shed. L'adresse, ouverte de 17h à 23h, est prisée et la réservation conseillée. 

Les infortunés peuvent toujours se rabattre sur The Shell, l'autre bar à cocktails situé, celui-ci, au niveau du restaurant, avec sa décoration ambiance speakeasy. Notre découverte du restaurant s'arrête, pour notre part, à la porte des desserts - celui à l'avoine nous faisait pourtant du rentre-dedans - les plats étant copieusement servis, mais il est certain que l'on reviendra découvrir les autres aspects de cet hôtel aux mille secrets. 

Ce test a été réalisé dans le cadre d’une invitation professionnelle. Si votre expérience diffère de la nôtre, merci de le signaler dans les commentaires.