Formule bistrot au Centre Wallonie-Bruxelles le 31 janvier 2012 de 12h30 à 13h30.
Auteur au choix + casse-croûte + café compris.Dès ce 31 janvier, nous ouvrons un nouveau chapitre et lançons une formule où nous vous invitons à vous sustenter l’esprit lors d’une pause déjeuner en compagnie de l’un de nos auteurs.
Déjeunez avec Diane Meur à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage Les Villes de la Plaine (Sabine Wespieser Editeur).
Dans un style résolument contemporain, l’auteure nous plonge dans le quotidien de Sir, une ville imaginaire de l’Antiquité, que l’on peut situer entre l’Egypte et la Babylonie, 2000 ans avant Jésus-Christ.
Les Villes de la Plaine est à la fois un roman d’aventure, un roman d’amour, un conte philosophique, une satire sociale qui entraine le lecteur dans un univers fascinant tant du point de vue historique que littéraire.
Et au-delà de la fiction, c’est notre propre contemporanéité qui est remise en question.
Le scribe Asral est chargé de produire une copie neuve des lois d’Anhouer, législateur divinisé au fil des siècles. Les questions naïves de son plus proche serviteur, le candide Ordjeneb, sèment le doute dans l’esprit d’Asral qui se lance dans une véritable exégèse du texte sacré. Ce retour aux origines force le scribe à remettre en cause toute une tradition perçue comme immuable dans l’esprit craintif des Siriotes. A mesure qu’Asral progresse, au péril de sa vie, dans cette quête de vérité, Ordjeneb, simple homme des
montagnes, découvre les mœurs de cette civilisation. Il accompagne son maître dans ses recherches et finit presque par le guider, par devenir lui-même prophète…
Diane Meur reçoit, en 2007, le prix Rossel du journal Le Soir pour son troisième roman, Les Vivants et les Ombres. Elle vit à Berlin où parallèlement à son activité de romancière, elle poursuit son travail de traductrice notamment de Paul Nizon et de Tariq Ali.
« C’est tout le talent de Diane Meur que de nous faire réfléchir aux grandes questions de la religions et de nos système politique par le biais de ce récit haletant, où souffle un vent de liberté jubilatoire et contagieux. » Le Carnet d’Or, France Culture
« Limpide et enjouée, la langue de Diane Meur donne une verve à ces combats personnels qui prennent une seule et même source : le refus de se soumettre. La naïveté n’est toujours qu’apparente, et la parole sans cesse remise en question, dans ce livre aussi consistant que léger. » Marine Landrot, Télérama.
L’entretien avec l’auteur est ponctué de lectures d’extraits du livre par des comédiens issus d’écoles parisiennes d’Art dramatique.