Galetezen : de la street-food bretonne faite maison et avec amour dans le 9e arrondissement

La Bretagne, ça vous gagne ! Rien de plus naturel donc, pour Maogad, que de créer son propre restaurant breton. Mais du haut de son jeune âge, avec son frère Kendiern et ses amis Aymeric et Nicolas, le jeune celte a souhaité ajouter une touche de modernité en transformant les traditionnelles galettes de sarrasin en version à emporter, enroulées comme des wraps !

Et chez Galetezen (galettes en breton, vous vous en doutez), on se veut être un fast food mais tout ce qu’il y a de plus sain, avec des produits du coin sourcés et des recettes faites maison, adaptées à tous, avec une version végétale.

Lors de notre passage fin octobre, il en existait six pour tous les goûts, avec le jambon emmental typique, une galette saucisse, une au saumon gravlax, une au bœuf fumé, une au poulet et une végé, qui change toutes les semaines. Bien qu'elles aient l'air toutes appétissantes, nous avons opté pour cette dernière, avec patate douce, choux rouge, fêta, roquette et huile de menthe, très fraîche, la menthe donnant une saveur acidulée très reconnaissable.

La galette de sarrasin change des habituelles focaccias ou autres sandwichs, avec une texture plus fine et légère, moins bourrative en finalité, mais qui reste consistante. Côté salé toujours, la galette au poulet confit BBQ effiloché nous a bien plu également, cuisinée devant nous, avec son cheddar fondant, ses pickles d'oignon rouge qui ajoutent du croquant et sa réduction de jus de poulet offrant un goût caramélisé qui ravit les papilles.

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Exit les frites, en accompagnement, on retrouve des pommes de terre au four légèrement salées avec une mayonnaise spicy délicieuse, qui se marient parfaitement bien avec notre boisson, un petit cidre joliment nommé "Fils de pomme". Même si l'on regrette l'absence d'un Breizh Cola, on reste bien dans la région bretonne avec cette cuvée délicatement fruitée. Sans dessert, le premier menu est très accessible et nourrissant pour 13,50 euros, comptez trois euros de plus pour une crêpe sucrée.

Ne reste plus qu'à choisir votre garniture : le fameux beurre demi-sel, obligatoire en Bretagne, simplement sucrée, au chocolat, à la confiture, ou au caramel beurre salé, notre choix, le meilleur, qui a le goût de la nostalgie et des souvenirs de soirées d'été au bord de la plage. De véritables trésors bretons, à manger sur place si vous arrivez tôt ou à emporter, servis au déjeuner comme au dîner par une fine équipe passionnée de bons produits... mais aussi de techno !

Eh oui, c'est étonnant mais le restaurant accueille de temps en temps les GALETE’TECH, des soirées musicales détonantes avec DJ set dans la cuisine, qui ramènent dans cette rue entre l’Opéra Garnier et la Gare de l’Est, de nombreux amateurs. De quoi bien manger sur le pouce à la mode bretonne et profiter d'une rareté dans la capitale, des pintes pas chères. Yec’hed mat !